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Quelque grand signes divinatoire.

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Quelque grand signes divinatoire. Empty Quelque grand signes divinatoire.

Message par Invité Lun 2 Nov - 19:55

Quelque grand signes divinatoire.


Au cours de cette article je tenterai de vous faire faire un petit tour des différents signes divinatoire que l'on peut trouver de ci de là.


Signes tirés des animaux.

Mammifères. — La céphalomancie dérivait des signes fournis par une tête d'un mamiféres, qu'on faisait griller sur des charbons, lorsqu'on soupçonnait quelqu'un d'un crime. Après certaines prières, on prononçait tout haut le nom du criminel supposé, ou, à son défaut, le nom du crime. Si les mâchoires remuaient ou si les dents claquaient, c'était un signe certain que les soupçon était fondé.

La myomancic tirait,à Rome, ses présages des cris, des mouvements des rats ou des souris enfermés dans dos cages. Les belettes étaient si néfastes que la vue seule d'un de ces animaux suffit t-il pour faire dissoudre, à Athènes, les assemblées publiques.


Oiseaux, — L'aleclryomancie était la divination à l'aide du coq. Kilo était très simple. Kilo consistait à tracer deux cercles concentriques ou un carré, divisés en cases correspondant à chaque lettre do l'alphabet.

Sur chacune on mettait un grain de blé ; puis, plaçant un coq au centre de la figure, on marquait les lettres dans l'ordre où le coq avait mangé les grains correspondants. Ces lettres assemblées formaient un mot auquel on attribuait une signification.

Serpents. — Vophiomancie, ou divination par les serpents, était très répandue en Égypte et en Orient. Ce fut, chez certains peuples, l'objet d'un véritable culte. On élevait à cet usage des serpents sacrés. Chez certains peuples, on exposait le nouveau-né au milieu des ophidiens pour s'assurer de sa légitimité. Si les serpents ne touchaient pas à
l'enfant, l'innocence de la mère était clairement démontrée.

Signes tirés des végétaux.

Dans la botanomancie, le consultant écrivait ses questions, son nom, etc., sur des feuilles, plus spécialement de figuier, du tamarin, de bruyère, et les abandonnait. Sous l'impulsion du vent, les feuilles se dispersaient; on recherchait alors, dans celles qui n'avaient pas été enlevées, les lettres dont l'assemblage pouvait former des mots ou des phrases, et on en tirait le sens de la réponse.

La sycomancie avait pour but d'interpréter le sens du frémissement du vent dans les feuilles des figuiers; dans d'autres cas, on écrivait sur ces feuilles son nom et ses questions, et le présage était heureux lorsque les feuilles se fanaient lentement.

La daphnomancie consistait à jeter une branche de laurier dans le foyer et à rechercher dans les pétillements le signe sacré. C'était indice de bonheur lorsque les branches pétillaient.

La oeilomancie, usitée en Chine, qui a été surtout pratiquée chez les peuples d'origine slave, d'après Macarthoy, était l'art de tirer des présages de la disposition des branches et des tiges de bois sec que l'on rencontrait sur son chemin.

Dans la phyllorodomancie, on se frappait le front avec une feuille de rose plissée et on tirait des conclusions du bruit qu'elle rendait en éclatant. Cette pratique est restée un peu en honneur chez nos enfants.


Les signes tirés de la terre, du feu, du vent, de l'eau.

Les signes tirés de la flamme d'une lampe ou d'un flambeau (lampadomancie,lychnomancie) étaient néfastes si la flamme se partageait en deux branches ; ils étaient favorables, au contraire, lorsqu'elle ne formait qu'une seule pointe ; très favorable, si elle en présentait trois. Ce genre de divination a encore quelque crédit dans nos campagnes.

La terre, par ses fissures, ses crevasses, ses aspérités, permettait de tirer des présages de la ressemblance de leur conformation avec des dessins faits d'avance, qui avaient une signification déterminée. On peut remarquer combien ce genre de divination présentait de facilité à des imaginations éveillées lorsqu'on voit encore, de nos jours, des gens ajouter foi à la forme extérieure des rochers (les rochers des moines de l'île Chausey, les Demoiselles en Alsace, etc.). Nous reviendrons, du reste, sur l'étude de celte question.

L'eau provenant de la pluie ou d'une fontaine constituait hydromancie; les présages qu'elle fournissait pouvaient être interprétés de plusieurs manières.

Tantôt, on mettait dans un vase plein d'eau un anneau suspendu à un fil attaché au doigt du consultant. Si l'anneau restait immobile,l'affaire était manquée ; mais, si l'anneau allait frapper plus ou moins fort ce à plusieurs reprises les parois du vase, c'était une preuve de réussite.

Ce procédé est encore utilisé dans nos campagnes ; il remonte à une haute antiquité, et la Bible parle de la coupe qui servait, au patriarche Joseph, à tirer des présages. C'est, du reste, à lui qu'on en attribua l'invention. Cependant, chez les Romains, on pensait que Numa en était le premier innventeur. 11 le pratiquait en mettant dans un vase rempli d'eau un anneau suspendu à un fil et l'anneau allait frapper les bords du vase si l'entreprise était favorisée de la divinité.

Dans certains cas, trois pierres jetées au fond du vase et se mouvant d'elles-mêmes, constituaient un signe heureux.

La gastromancie se pratiquait ainsi : on enfermait de l'eau pure dans des valses ronds, entourés de torches. On invoquait le dieu, dont la réponse se manifestait seulement aux yeux d'un jeune éphebe ou d'une femme enceinte par les cilets que la lumière produisait sur l'eau
(système employé plus Tard par Caglioslro).

'Sous le nom d'aéromancie, on distinguait les signes tirés de l'action du vent sur l'eau. Le devin se rendait sur une hauteur ou en plaine, puis, la tète couverte, adressait une invocation aux divinités de l'air; il s'approchait alors d'un bassin de cuivre rempli d'eau et lui transmettait la demande du consultant. Les rides qui se produisaient à la surface de l'eau étaient des présages. Si l'eau restait unie, la chose ne devait pas avoir une heureuse solution ; mais, si l'eau frémissait sous la brise, c'était heureux signe, surtout pour les marins.

Les paysans et les marins de Basse-Bretagne contemplent encore, sur les bords granitiques de l'Océan, les présages à tirer de la couleur et de l'aspect des Ilots. Cette croyance repose, en partie, sur des observations sérieuses ; mais une forte part n'est que le reflet des antiques préjugés.

Les événements futurs se peignent aussi, pour certains, dans les nuages, tandis que d'autres cherchent des présages dans les spectres qu'ils voient apparaîtra dans le ciel. La teratoscopie est une branche de ce genre de divination ; elle cherche ses présages dans des bandes de cavaliers armés, ou dans des chasses aériennes que les croyants aperçoivent dans l'air. Une étude plus sérieuse des phénomènes célestes en aurait facilement donné la clé. C'est ainsi que les signes tirés des comètes rentrent dans les attributions de cette divination. Les anciens auteurs, Frytschius entre autres, ne dépeignent jamais les aurores boréales ou les pluies d'étoiles filantes autrement que par les expressions de : deux armées de guerriers en présence, des combattants dans le ciel, etc.



Les signes tirés des armes


La bélomancie, ou divination par les flèches, était surtout en usage chez les Arabes, les Orientaux et les nations slaves et germaniques. Elle était aussi fort usitée chez les Perses, d'après Chardin. Elle pouvait se pratiquer de différentes manières :



Lorsqu'on projetait une expédition, on prenait un certain nombre de flèches sur chacune desquelles on écrivait le nom d'une ville, puis on les remettait sans ordre, dans un carquois. Un enfant les tirait au hasard, et l'ordre dans lequel elles sortaient indiquait celui que l'on devait suivre dans l'attaque des places dont les notais étaient sortis.

D'autres fois, on prenait trois flèches ; sur la première, on écrivait :Dieu l'ordonne; sur la seconde : Dieu le défend ; la troisième ne recevait aucune inscription.

Après les avoir mises toutes trois dans un carquois, on en tirait une. Si c'était la première, l'ordre était tout tracé; si c'était la seconde, on renonçait à l'entreprise ; si c'était la troisième, on remettait à une occasion plus favorable l'entreprise projetée.

La divination par la hache (axinomancie) était surtout employée lorsqu'on voulait découvrir une chose cachée, un trésor ou l'auteur d'un vol. Dans ce cas, on mettait une hache en équilibre sur un pieu rond, le manche on l'air; on récitait certaines formules, puis on tournait autour du pieu, en répétant les noms de ceux qu'on soupçonnait. Si à un nom prononcé la hache tombait, c'était un présage certain que le nom prononcé était celui de l'auteur présumé du crime.



Les signes tirés d'autres pratiques.



L'un des plus communs est la chidomancie, qui se perpétua jusqu'au Moyen àge. Lorsqu'on voulait connaître un secret ou découvrir auteur d'un crime, on écrivait le nom soupçonné sur un morceau de papier qu'on enroulait autour d'une clé attachée par une ficelle à une bible. Une jeune vierge tenait le livre sacré et, si la clé tournait à l'appel du nom soupçonné, c'était un signe certain de culpabilité.

Dans d'autres circonstances, la clé était attachée par un fil tendu sur la première page de l'Évangile de saint Jean, de manière qu'elle fût suspendue lorsque le livre était fermé. Le consultant passait alors son doigt dans l'anneau de la clé, et celle-ci se mouvait sous l'action d'une vertu cachée indiquant que le soupçon était fondé.

Il parait que ce genre de divination est encore en honneur chez les Russes pour découvrir les trésors cachés.
La coscinomancie était surtout renommée chez les Grecs pour rechercher les criminels. On la pratiquait en prenant un crible que l'on élevait au-dessus de la personne qui venait consulter et on le soutenait légèrement avec deux doigts de manière que le moindre mouvement de l'air suint pour l'agiter. On prononçait alors le nom de toutes les personnes susceptibles d'avoir commis le méfait, et le nom qui était prononcé au moment où le crible se mettait en mouvement

était celui du criminel. On suspendait encore le crible par un fil ou on le soutenait sur une pointe.

On retrouve cette coutume en Bretagne, où elle est connue sous le nom de faire tourner le sas.

Une chose digne de remarque, c'est que, à l'ile de Tougatabou, on pratique une sorte de coscinomancie à l'aide d'une noix do coco, qui doit se tourner vers l'orient ; ainsi que nous l'avons déjà vu, la plupart des pratiques de divination qui ont été connues en Asie et en Êurope se retrouvent chez les premiers peuples de l'Amérique.

Une coutume qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours dans la Suisse allemande est la pratique de la molybdomancie; elle consiste à verser du plomb fondu sur une table unie et mouillée ou dans un baquet d'eau. En se solidifiant, le métal forme une foule de signes qu'on interprète comme des présages. Les filles y cherchent encore l'annonce d'un prochain mariage.

La céromancie se pratique comme la précédente, à cette différence près qu'on emploie la cire d'une bougie nu lieu de plomb.

Waiphitomancie consistait à faire absorber à un homme soupçonné de crime un gâteau fait avec de la fleur de farine d'orge: s'il l'avalait facilement, son innocence était prouvée. Nous retrouverons ces pratiques,avec quelques variantes, dans les jugements de Dieu.

Dans la daclylomancie, un anneau, préalablement consacré, était tenu par un fil au-dessus d'une table ronde ou d'un cercle tracé sur le sol sur le bord desquels étaient tracées les lettres de l'alphabet; le consultant faisait alors sauter l'anneau, qui retombait alternativement sur les lettres. tin réunissant ces lettres, on en formait des mots ou des phrases dans lesquels on recherchait la manifestation de la volonté divine.

Dans la téphromancie, on écrivé avec des cendres sur un objet quelconque que l'on exposait à l'air, et on tirait des présages d'après les mots quo formaient les lettres que le vent n'avait pas effacées.

La gyromancie était plus simple encore : on marquait sur le sol un cercle d'un mètre et demi environ de diamètre et l'on traçait au hasard les lettres de l'alphabet sur la circonférence. Cela fait, on se plaçait au centre du cercle, puis on tournait sur soi-même jusqu'à ce qu'on tombât de fatigue. Le devin examinait alors les lettres couvertes par le corps dans la chute et on tirait le présage cherché. La cubomancie et Yastragalomanck étaient des sortes de divinations semblables : on prenait des dés ou des osselets sur lesquels étaient inscrites les lettres do l'alphabet; on les prenait au hasard et, avec les lettres ainsi tirées, on formait la réponse demandé.



Les signes tirés du blanc d'oeuf.


Il y a un genre de divination qui porte le nom d'omanùc, mais il ne consiste que dans l'interrogation do la forme extérieure de l'oeuf; parfois cependant, il va jusqu'à interpréter des nuages que forme le blanc jeté dans l'eau.

Mais la pialiquc la plus commune ost la suivante ; on casse un oeuf bien frais, on sépare avec soin le jaune du blanc, que l'on jet le dans un grand verre, à moitié rempli d'eau ; on dépose ce verre dans un endroit bien sec, sans le couvrir, et on le laisse reposer vingt-quatre heures.

Le blanc coagulé aura formé un certain nombre défigures dont l'interprétation se fait de la manière que Gost à indiqué pour le marc,se sont en quelque sorte des méthode jumelle.

Comme les figures sont peu nombreuses et assez mal marquées, on remédie souvent à cet inconvénient on mettant deux, trois ou quatre blancs dans autant de verres d'eau rangés on ligne droite, et dont on étudie les présages en allant de gauche à droite..
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Quelque grand signes divinatoire. Empty Re: Quelque grand signes divinatoire.

Message par Flam696 Mar 23 Fév - 0:54

Très bon article Aldebaran.
Même si mes commentaires laissés au sujet de la cafédomancie s'appliquent aussi ici à plusieurs "mancies" (..mais pas toutes).
http://devil-angels.fr/autre-f28/la-cafedomancie-t394.htm
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