Une vie pour une autre vie
Devil Angel :: Taverne :: Poèmes
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Une vie pour une autre vie
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Il était un fois Bouddha...
...un jour...
...un jour bouddha sur son chemin aperçu une colombe si fatigué de brasser l'air que sa chute fût imminente.
Alors en un utime effort, la colombe parvînt jusqu'au sage et elle se laissa tomber à ses pieds : "Je t'en supplie Bouddha, gémit-elle, sauves moi ! Un vautour me poursuit depuis ce matin et je n'ai plus d'espoir qu'en toi ! Vois le vautour qui arrive !"
Un gros oiseau noir s'approchait en effet du sage. Mais en volant...lui aussi...avec tant de maladresse...que son épuisement faisait peine à voir.
Bouddha ramassa alors la colombe qui la cacha dans sa tunique en lui murmurant avec toute sa tendresse fraternelle : "N'aies pas peur petite colombe, je suis Bouddha, je t'offre l'hospitalité de ma sainteté. Et tu n'as plus rien à craindre... "
C'est alors que le vautour se posa devant lui, les plumes en désordre et visiblement très usées.
"Par les Dieux !" s'écria-t-il..."Je n'en suis plus après cette matinée de chasse ! Je t'ai vu cacher la colombe sous ta tunique, donne la moi vite car je me sens défaillir !"
- "Assurément, je ne te la donnerais pas ! " répondis le sage..."...Car je lui ai garantie la sécurité et les lois de l'hospitalité ne serais être transgresser sous peine de forfitures !"
- "Cette colombe ne t'appartient pas !" répliqua le vautour..."Elle est à moi ! Quand tu l'as ramassée, elle était à bout de force et allait...en toute équité...tombé en mon pouvoir ! Allons, donne moi mon bien !"
- "Impossible !"
- " Allons, réfléchis Bouddha, je suis un Vautour, c'est ma nature qui, imposée par les Dieux qui, de même, m'ont imposés ma nourriture. J'ai forçé la colombe ! Elle est la récompense de mon travail de vautour. Et tu dois me la donner."
- "Impossible !" dit le sage, avec cette fois, la voix mal assurée. "Je voudrais bien t'obliger vautour mais...je ne puis au prix que tu demandes. Repart à la chasse, c'est ce que tu as de mieux à faire !"
- "Ree...paaarrtiirr à la chasse ?! Tu plaisantes cruellement Bouddha ?! Tu ne vois pas que je suis incapable de voler ?...qu'un renard me trouve dans cet état et je suis perdu ! Tu veux me mettre dans l'obligation de mourrir de faim ou d'être dévoré par un ennemi ?
Soit !! Je vais mourrir mais tu porteras ce crime dans ta conscience !
En un instant, Bouddha compris que le vautour avait raison.
Mais la colombe avait raison aussi de vouloir sauver sa vie.
Et lui aussi avait eu raison d'offrir l'hospitalité de sa sainteté. Pouvait-il dire à l'oiseau, qui était le salaire légitime du vautour "..." Devait-il laissé le vautour dévorait sa proie ?
Le coeur de Bouddha fondait de pitié, d'amour et de cruelles incertitudes :
Sacrifié l'innocente colombe ? Impossible !
Sacrifié le vautour innocent ? Non !
Il ne restait plus qu'une solution qui illumina Bouddha.
- Tu as raison vautour, dit le Bouddha, je ne dois pas te privée de ton salaire. Je vais donc t'offrir avec ma chair ce qui te reviens de droit !
Par miracle surgit devant le sage une balance et un couteau qui posa la colombe dans un plateau. Et dans l'autre plateau, un gros morceau de chair prélevé sur son propre corps.
Le fléau penchant du coté de l'oiseau, Bouddha ajouta un autre morceau de sa chair.
Puis encore un autre...et un autre...
...mais le fléau penchait toujours du même coté...
...et le monceau de chair humaine ne pouvait peser plus lourd que la frêle colombe.
Alors Bouddha monta tout entier dans le plateau et la balance s'équilibra aussitôt avec une exactitude rigoureuse.
...UNE VIE POUR UNE AUTRE VIE...
Le vautour qui avait contemplé la scéne en silence battît des ailes et se métamorphosa...
JE SUIS LE DIEU INDRA...dit-il...ET JE VOULAIS T ' EPROUVER.
Une pluie d'ombroisie tomba du ciel et guérissa le Bouddha à qui le Dieu annonça qu'il se réincarnera dans le prochain Bouddha.
La vie d'un initié ne vaut pas plus qu'une âme sensible...ou celui d'un grain de sable.
L'amour ne vaut que s'il est TOTAL.
Par amour je me suis affranchi de moi-même t'exposant mes propres faiblesses à tes propres craintes, au risque de te perdre.
Par amour, j'ai failli à ma prudence pour ne donner que l'ombre qu'il t'était nécessaire pour t'élever.
Par amour je suis devenu "chrysalide maléfique" libératrice.
Par amour, je me suis abandonné à la mort pour voir naître la vie.
Par amour, je me suis offert en sacrifice pour te transmettre la lumière. Et te libérer.
Par amour, j'ai pris ta place sur le bûcher.
Je brûle encore d'un feu ardent...
...le diable à mes cotés...
...je continue de briller...
Je renaitrais de mes cendres tel un phoenix.
Je repasserais de nouveau de l'ombre à la lumière...comme un dragon de feu.
Je revivrais à tes cotés...
...par amour de la pureté.
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Il était un fois Bouddha...
...un jour...
...un jour bouddha sur son chemin aperçu une colombe si fatigué de brasser l'air que sa chute fût imminente.
Alors en un utime effort, la colombe parvînt jusqu'au sage et elle se laissa tomber à ses pieds : "Je t'en supplie Bouddha, gémit-elle, sauves moi ! Un vautour me poursuit depuis ce matin et je n'ai plus d'espoir qu'en toi ! Vois le vautour qui arrive !"
Un gros oiseau noir s'approchait en effet du sage. Mais en volant...lui aussi...avec tant de maladresse...que son épuisement faisait peine à voir.
Bouddha ramassa alors la colombe qui la cacha dans sa tunique en lui murmurant avec toute sa tendresse fraternelle : "N'aies pas peur petite colombe, je suis Bouddha, je t'offre l'hospitalité de ma sainteté. Et tu n'as plus rien à craindre... "
C'est alors que le vautour se posa devant lui, les plumes en désordre et visiblement très usées.
"Par les Dieux !" s'écria-t-il..."Je n'en suis plus après cette matinée de chasse ! Je t'ai vu cacher la colombe sous ta tunique, donne la moi vite car je me sens défaillir !"
- "Assurément, je ne te la donnerais pas ! " répondis le sage..."...Car je lui ai garantie la sécurité et les lois de l'hospitalité ne serais être transgresser sous peine de forfitures !"
- "Cette colombe ne t'appartient pas !" répliqua le vautour..."Elle est à moi ! Quand tu l'as ramassée, elle était à bout de force et allait...en toute équité...tombé en mon pouvoir ! Allons, donne moi mon bien !"
- "Impossible !"
- " Allons, réfléchis Bouddha, je suis un Vautour, c'est ma nature qui, imposée par les Dieux qui, de même, m'ont imposés ma nourriture. J'ai forçé la colombe ! Elle est la récompense de mon travail de vautour. Et tu dois me la donner."
- "Impossible !" dit le sage, avec cette fois, la voix mal assurée. "Je voudrais bien t'obliger vautour mais...je ne puis au prix que tu demandes. Repart à la chasse, c'est ce que tu as de mieux à faire !"
- "Ree...paaarrtiirr à la chasse ?! Tu plaisantes cruellement Bouddha ?! Tu ne vois pas que je suis incapable de voler ?...qu'un renard me trouve dans cet état et je suis perdu ! Tu veux me mettre dans l'obligation de mourrir de faim ou d'être dévoré par un ennemi ?
Soit !! Je vais mourrir mais tu porteras ce crime dans ta conscience !
En un instant, Bouddha compris que le vautour avait raison.
Mais la colombe avait raison aussi de vouloir sauver sa vie.
Et lui aussi avait eu raison d'offrir l'hospitalité de sa sainteté. Pouvait-il dire à l'oiseau, qui était le salaire légitime du vautour "..." Devait-il laissé le vautour dévorait sa proie ?
Le coeur de Bouddha fondait de pitié, d'amour et de cruelles incertitudes :
Sacrifié l'innocente colombe ? Impossible !
Sacrifié le vautour innocent ? Non !
Il ne restait plus qu'une solution qui illumina Bouddha.
- Tu as raison vautour, dit le Bouddha, je ne dois pas te privée de ton salaire. Je vais donc t'offrir avec ma chair ce qui te reviens de droit !
Par miracle surgit devant le sage une balance et un couteau qui posa la colombe dans un plateau. Et dans l'autre plateau, un gros morceau de chair prélevé sur son propre corps.
Le fléau penchant du coté de l'oiseau, Bouddha ajouta un autre morceau de sa chair.
Puis encore un autre...et un autre...
...mais le fléau penchait toujours du même coté...
...et le monceau de chair humaine ne pouvait peser plus lourd que la frêle colombe.
Alors Bouddha monta tout entier dans le plateau et la balance s'équilibra aussitôt avec une exactitude rigoureuse.
...UNE VIE POUR UNE AUTRE VIE...
Le vautour qui avait contemplé la scéne en silence battît des ailes et se métamorphosa...
JE SUIS LE DIEU INDRA...dit-il...ET JE VOULAIS T ' EPROUVER.
Une pluie d'ombroisie tomba du ciel et guérissa le Bouddha à qui le Dieu annonça qu'il se réincarnera dans le prochain Bouddha.
La vie d'un initié ne vaut pas plus qu'une âme sensible...ou celui d'un grain de sable.
L'amour ne vaut que s'il est TOTAL.
Par amour je me suis affranchi de moi-même t'exposant mes propres faiblesses à tes propres craintes, au risque de te perdre.
Par amour, j'ai failli à ma prudence pour ne donner que l'ombre qu'il t'était nécessaire pour t'élever.
Par amour je suis devenu "chrysalide maléfique" libératrice.
Par amour, je me suis abandonné à la mort pour voir naître la vie.
Par amour, je me suis offert en sacrifice pour te transmettre la lumière. Et te libérer.
Par amour, j'ai pris ta place sur le bûcher.
Je brûle encore d'un feu ardent...
...le diable à mes cotés...
...je continue de briller...
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Je repasserais de nouveau de l'ombre à la lumière...comme un dragon de feu.
Je revivrais à tes cotés...
...par amour de la pureté.
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