Le sommeil profond
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Le sommeil profond
Bonjour,
Voici un témoignage déposé auparavant sur un autre forum et que je souhaite partager aujourd’hui.
Ce témoignage concerne le sommeil profond : Le sommeil profond (sommeil dans lequel la conscience des objets et de soi disparait) souvent évoqué par le grand sage Ramana Maharshi est un moyen d’investir Ce que nous sommes véritablement au-delà de toute identification, notre « vacuité fondamentale » pour utiliser une expression empruntée au bouddhisme.
Ce message est posté aujourd’hui dans la rubrique « Votre expérience personnelle » bien que ce témoignage soit d’une part tout-à-fait impersonnel et qu’il ne soit d’autre part aucunement paranormal.
Pour qui sait Voir, le familier est porté par une grâce, une magnificence qui dépasse l’entendement. Et aucune expérience, aussi surnaturelle soit-elle, n’est plus bouleversante ni plus salutaire que la réalisation de Celui qui l’expérimente…
"Concernant le sommeil, je peux me souvenir m'être couché au soir et m'être réveillé au matin. Je peux me souvenir éventuellement du glissement dans un état de parfaite quiétude. Je peux dire au petit matin avoir apprécier "une bonne nuit de sommeil", bien qu'au coeur de celui-ci ne soit jamais apparu la pensée : "Quel profond sommeil !". Mais je ne peux affirmer qu'il y' ait entre l'assoupissement et le réveil une rupture, un manque de continuité : Lors du coucher je peux sentir mes sens se taire progressivement, plongeant doucement dans un état de félicité alors que le monde des apparences s'éloigne. Puis lors du réveil, le monde réapparaît graduellement, neuf et éblouissant.
J'ajouterais qu'au moment de m'endormir, je ne ressens aucune altération. Je n'ai ni la sensation d'un manque qui se crée, ni celle que ma réalité soit amputée de quoi que ce soit de fondamental. Je n'ai pas le sentiment que cette nuit si familière dans laquelle je sombre sans crainte soit fragmentaire, bien au contraire : A ce moment précis, rien n'est à accomplir. Je ne suis ni beau ni laid, ni grand ni petit, ni homme ni femme, ni laïque ni religieux, ni pauvre ni riche... Seul se dévoile une parfaite complétude.
Après l'éveil, cette complétude apparaît sous-jacente tant à l'état de sommeil profond qu' à l'état de veille. Ce corps grossier et vieillissant que je peux ressentir à ce moment même, et qui se dissipe lorsque je m'endors, n'est plus ma réalité la plus constitutive. Ce qui m'est le plus intime, c'est cette intemporalité où ce corps fluctuant apparaît et disparaît ; c'est cette absolue vacuité, cette totale disponibilité à l'évanecence du monde."
Voici un témoignage déposé auparavant sur un autre forum et que je souhaite partager aujourd’hui.
Ce témoignage concerne le sommeil profond : Le sommeil profond (sommeil dans lequel la conscience des objets et de soi disparait) souvent évoqué par le grand sage Ramana Maharshi est un moyen d’investir Ce que nous sommes véritablement au-delà de toute identification, notre « vacuité fondamentale » pour utiliser une expression empruntée au bouddhisme.
Ce message est posté aujourd’hui dans la rubrique « Votre expérience personnelle » bien que ce témoignage soit d’une part tout-à-fait impersonnel et qu’il ne soit d’autre part aucunement paranormal.
Pour qui sait Voir, le familier est porté par une grâce, une magnificence qui dépasse l’entendement. Et aucune expérience, aussi surnaturelle soit-elle, n’est plus bouleversante ni plus salutaire que la réalisation de Celui qui l’expérimente…
"Concernant le sommeil, je peux me souvenir m'être couché au soir et m'être réveillé au matin. Je peux me souvenir éventuellement du glissement dans un état de parfaite quiétude. Je peux dire au petit matin avoir apprécier "une bonne nuit de sommeil", bien qu'au coeur de celui-ci ne soit jamais apparu la pensée : "Quel profond sommeil !". Mais je ne peux affirmer qu'il y' ait entre l'assoupissement et le réveil une rupture, un manque de continuité : Lors du coucher je peux sentir mes sens se taire progressivement, plongeant doucement dans un état de félicité alors que le monde des apparences s'éloigne. Puis lors du réveil, le monde réapparaît graduellement, neuf et éblouissant.
J'ajouterais qu'au moment de m'endormir, je ne ressens aucune altération. Je n'ai ni la sensation d'un manque qui se crée, ni celle que ma réalité soit amputée de quoi que ce soit de fondamental. Je n'ai pas le sentiment que cette nuit si familière dans laquelle je sombre sans crainte soit fragmentaire, bien au contraire : A ce moment précis, rien n'est à accomplir. Je ne suis ni beau ni laid, ni grand ni petit, ni homme ni femme, ni laïque ni religieux, ni pauvre ni riche... Seul se dévoile une parfaite complétude.
Après l'éveil, cette complétude apparaît sous-jacente tant à l'état de sommeil profond qu' à l'état de veille. Ce corps grossier et vieillissant que je peux ressentir à ce moment même, et qui se dissipe lorsque je m'endors, n'est plus ma réalité la plus constitutive. Ce qui m'est le plus intime, c'est cette intemporalité où ce corps fluctuant apparaît et disparaît ; c'est cette absolue vacuité, cette totale disponibilité à l'évanecence du monde."
Médecin des âmes- Je participe
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Messages : 27
Date de naissance : 11/07/1973
Date d'inscription : 06/02/2010
Age : 50
Re: Le sommeil profond
je suis tout a fait d'accord sur le ressenti du sommeil!
Ghost-Spirit- Fondateur
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Messages : 747
Date de naissance : 17/04/1984
Date d'inscription : 24/08/2009
Age : 40
Localisation : Entre ici et le paradis.......
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